Tout
comme le volley-ball, le handball n’est apparu en Algérie
qu’après la guerre de 1939-1945 et même au
début des années 50. A l’époque il se
jouait à 11, en plein air, sur des terrains de football.
Ce n’est qu’en 1953, en France métropolitaine,
que fut organisée la première compétition de
hand à 7. Depuis, c’est sous cette forme qu’il
ne cessa de se développer, le hand à 11, quant à
lui disparaissait à partir de 1958. (Citation de Maurice
Faglin extraite de son live Le RUA)
Nous
savons que le handball à Alger comptait d’excellents
éléments de classe internationale. Citons le plus
grand : Gil. Le sélectionneur
de l’équipe d’Algérie s’appelait
Aboudaram. C’est l’équipe
d’Aïn-Taya qui dominait.
Et le Clos-Salembier ?
Eh bien selon l’article de Rachid
Abbad, en 1959 notre commune avait une équipe. Des
lecteurs nous feront peut-être parvenir de plus amples
informations et des photos concernant le handball au
Clos-Salembier. Nous avons besoin de photos.
Hacène
s’est entraîné sur le sol tuffé et
égalisé de notre stade. Il a joué dans
l’équipe de handball du Clos-Salembier. Ah, le
stade, notre stade, comment ne pas y penser souvent ? L’été,
après les cris des enfants qui avaient résonné
toute la journée et au déclin du jour, nous
goûtions le calme et le silence, un silence à peine
souligné par les bruits d’eau et quelque peu troublé
par le rire des filles qui avaient revêtu leurs robes
légères de l’été. En revenant
de la piscine, après un dernier bain, nous traversions le
stade. Les soirées étaient chaudes et douces,
parfois teintées de langueur. Les filles laissaient
derrière elles la trace de leur parfum. Les garçons
sentaient l'eau de Javel.
Qui
sait ? Un jour Hacène
nous conduira sur ce stade, face au petit château et vers
la piscine. Ces lieux sont les siens ; il a grandi ici, a joué
sérieusement sur ce terrain. Il est chez lui. Nous lui
demanderons de nous accueillir.
Nous irons sous les vieux arbres
que l’on voit sur les photos et que nous avons connus. Nous
marcherons dans les allées poussiéreuses de l’été
et parlerons du temps retrouvé.
Robert Pons nous raconte : « je suis né
en 1937 et j'ai connu le hand au collège technique du Ruisseau en 53. J'étais goal et on jouait déjà à 7. Nous avons été champions d'Alger en battant en finale le lycée de Maison-Carrée. Mon prof de gym M. Réginanssi m'a fait jouer au Red-Star où il était entraîneur. Ensuite je jouais à Rouïba parce qu'il y avait dans cette équipe trois de mes cousins et GIL. En 56, avec Gil, nous avons été sélectionnés dans l'équipe d'Alger junior. Je me souviens que cette équipe junior s'entraînait au stade Leclerc et à la fin d'un entraînement Gil m'a envoyé un boulet de canon, j'ai mal réceptionné le ballon qui m'a déboîté le pouce de la main gauche. C'était un jeudi soir mais le dimanche suivant nous avions un match contre Oran. J'ai quand même joué 5 mn la main bandée, pour le plaisir. Fin 56, je suis parti à Paris pour mes études où j'ai joué avec Ivry. De retour en juin 58, je n'ai pas repris le hand à cause d'une blessure à l’œil droit. C'est la vie ! Mais je pense qu'on a certainement joué ensemble. » (voir son site à la page des liens)
Je suis un ancien joueur du RUA (comme vous Marc) mais de la section
Hand-ball. J’ai évolué dans ce club avec Lucien Enderlène qui était à
l’époque notre mentor au stade Leclerc, dans les années 50/60. J’avais
comme camarades Vincent Victori, Gallice, Wareau, leurs prénoms
m’échappent. Nous jouions en équipe cadets et ou juniors. Nous étions
souvent surclassés compte-tenu de notre gabarit. En
équipe première (seniors), il y avait messieurs Barbereau, Gallot...
Que les autres joueurs ne m’en veulent point mais je ne me souviens plus
de leurs noms. Je m’appelle Arslan Boutemen,
j’habite à Toulouse depuis plus de quarante ans, oui, voilà quarante
ans que j’ai quitté l’Algérie. Je n’ai malheureusement conservé ni
maillot, ni photos, aucun souvenir. Je serais ravi et heureux d’avoir des nouvelles de ces personnes. Qui sait ? L'appel est lancé.
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