" Chères copines, chers copains, amis du Clos-Salembier, nous apprenons avec une grande tristesse le décès d'un ami : Guy Llobéra. A toute la famille nous adressons nos sincères condoléances et nous l'assurons de notre pleine amitié. Nous aurons une pensée émue pour Guy. Guy Llobéra est le deuxième en partant de la droite, avec une casquette noire. La photo a été prise en 2009 à Uzès. Grande émotion aujourd'hui chez les membres du Clos-Salembier."
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Souvenir d'Uzès le 14 juin 2009. 
"Reconnaissez-vous ce beau petit communiant ? Eh bien il s'appelle Alain Coint,
Alain (chemise noire) qui a bien grandi puisqu'il est devenu un imposant
gaillard. Cette photo date du 19 juin 1953. Cinquante-six ans séparent ce cliché
pris à Notre-Dame d'Afrique des dernières photos d'Uzès. Grâce à vous tous,
Internet est un instrument merveilleux ! Régalons-nous !"
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Jean Pierre Donnart et son frère
Michel au
Clos-Salembier en 1957. 
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Les Noël organisés par madame Auriacombe, envoi de Marie-Jeanne MICHEL, née PEREZ.
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Communion de Marie-Jeanne Pérez au
Clos-Salembier.
Sur votre merveilleux site j'ai vu que
Sylviane Fischer recherchait des contacts et surtout des photos prises pendant
la période passée au centre F.Lung. Je pense que celles que je vous envoie vont
la surprendre et lui faire plaisir. En effet, elle a été invitée par Mme
Auriacombe à ma communion solennelle (faite à l'Eglise Ste Marie de Mustapha
Supérieur) - Le comité de la Croix-Rouge d'Alger m'avait réservé cette surprise
car je n’avais que ma mère pour seule famille, ma mère qui aidait en cuisine
parfois le dimanche. Ce jour-là j'ai eu droit à une fête somptueuse et des
invités de marque : Mlle Lung Présidente de la Croix-Rouge, Mlle Antona
Inspectrice sociale, M. Grimm, chef François, un ecclésiastique. A table,
j'étais entourée de Sylviane Fischer et de Monique Baldo, mes deux grandes copines
avec qui je passais toutes mes vacances d’été ou d’hiver au centre aéré du Clos
Salembier. Ah, heureusement qu'elles étaient là car au repas il y avait des
écrevisses qu'il fallait décortiquer et toutes les trois nous étions gênées,
mais on s'en est bien sorti, entre deux fous rires.
 Sur la
photo "communion", Sylviane est la plus petite - Sur la photo
"les petits chevaux" : Monique est la 1ère à gauche et moi la deuxième.
Ce petit groupe a aussi exécuté un ballet nautique à la piscine.
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Des photos de Pierre-Yves Augé. La communion à
Diar-el-Mahçoul
et une des dernières photos prises au Clos-Salembier.
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Roger et Charlotte Wallier sont des anciens du
Clos-Salembier. Ils font partie de nos fidèles lecteurs. Ils habitaient dans une villa rue de
l'Aubépine. Les photos sont datées de 1941 et de 1946. Leur fille Paule est née en 1940, l'autre
fille Danielle est née en 1944.
Restez longtemps
parmi nous, chers amis, vous avez toute notre sympathie.
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Sylviane Fischer habitait au
52 de la rue Cardinal Verdier. Sa mère, qui travaillait à la mairie de
Bab-el-Oued, l’avait inscrite ainsi que son frère Jean, au centre aéré Lung où
elle a passé son brevet des 25 mètres. Citons à présent : « Je
n’ai malheureusement pas de photos prises au Clos. A l’époque, nous n’en
faisions pas beaucoup. Aurions-nous donc pensé qu’il nous faudrait quitter un
jour notre merveilleux pays ? Merci pour ces souvenirs ».
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Medhi est né en 1972, donc
dix ans après l’indépendance. Il a toujours en mémoire Le Golf tel qu’il avait
été conçu (au temps de la France) avec son cinéma, son stade et le boucher du
coin. Il se souvient de son émotion lorsque les autorités ont fait détruire
l’immeuble du côté de la Présidence. Il ajoute que même l’église Sainte-Anne
n’a pas échappé aux vautours de la construction. Il
demande : « Qui donc a le droit de détruire une église,
patrimoine universel ?
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Même le projet de construction d’une bibliothèque
(comme nous le disait notre directrice de l’école Sainte-Anne pour nous
rassurer) n’a pas abouti. On en est encore au stade de chantier et cela depuis…
vingt ans ! » Medhi pense à ses voisins d’autrefois et lance un
appel : « Que deviennent les Escales. ESCALES. Une
famille qui habitait rue Georges Moussat. Donner nouvelles et écrire au site du
Clos-Salembier qui transmettra.
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Pierre-Yves Augé consulte
encore notre site car il ne se lasse pas d’en faire le tour. Que de souvenirs,
s’exclame-t-il, qui remontent à ma mémoire. La piscine ? Nous y passions
de grands moments. Nous y allions avec la paroisse de Diar-el-Mahçoul. C’est
bien là que j’ai appris à nager et j’ai même passé mon brevet des 50 mètres. Il
ajoute encore : « Je crois que c’est avec vous que j’ai passé
mon brevet. » Je veux bien le croire, j’ai appris à faire la brasse à tant
et tant d’enfants. Je continue aujourd’hui avec mes petits-enfants. Le rythme
n’est pas brisé.Et puis, et puis,
Pierre-Yves est allé tout seul à la piscine ou avec des copains, pour draguer
les filles.
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Ah, Pierre-Yves, puis-je mentionner que tu avais bien
raison ! Les filles ? Il y en avait de splendides et elles
remplissaient l’espace, tout autour des gradins, de leurs rires et de leurs
exclamations.
Tu termines ton e-mail en précisant que tu t’es amusé et que tu
as passé toi aussi (comme moi, comme nous tous) de bons moments au centre Lung.
Tout cela est bien loin mais ne s’oublie pas. « Souvenirs tapis au fond de
ma mémoire », signales-tu, « et grâce à vous, tout revient. Merci
beaucoup ».
Merci à toi, Pierre-Yves.
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Mériem Chick nous prie très amicalement de passer le message suivant (nous
recopions) :« Je suis Algérienne et
je suis née en 1943. Je suis allée à l’école de la rue Vignard où j’ai eu
beaucoup d’amies françaises. Hélas, je n’ai plus de leurs nouvelles. Je me
souviens de Jeanne qui habitait rue des Coquelicots. Annie Lévi
qui habitait Diar-el-Mahçoul et d‘autres encore dont j’ai oublié le nom. Je pense aussi à Sintes qui avait un
café un peu plus bas de la place du Clos-Salembier. Moi, j’habitais
Diar-el-Mahçoul le bâtiment 14. Si des personnes se rappellent de moi, eh bien
qu’elles écrivent au site du Clos-Salembier. J’éprouverais un grand plaisir si
je pouvais les retrouver. Un grand merci.
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Simone Gautier pense à ses enseignantes, particulièrement à madame
Sintes et recherche ses amies : Janette Combaz, Colette Dedieu,
Simone ?... Elle revoit, grâce à notre site, défiler la Redoute, le Golf,
la marbrerie des Buissetti, le Ravin de la Femme sauvage et l’avenue Fromentin
qu’elle arpentait quatre fois par jour à pieds et par tous les temps.
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Henri Guey a retrouvé, comme par un coup de baguette magique,
ses dix ans et les noms de copains qu’il croyait oubliés. Son frère Jean-Pierre
a été moniteur comme moi, dans les années cinquante.
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Yves Mercé quant à lui, éprouve joie et émotion lorsqu’il
visite notre site. Il salue ses amis moniteurs et coéquipiers du waterpolo.
Yves était surveillant de baignade. Il a travaillé lui aussi avec Lucien,
Lucien dont les filles disaient qu’il avait un sourire merveilleux, Lucien qu’on peut voir sur une photo du chapitre LA
PISCINE. Yves nous dit mille fois merci pour notre heureuse initiative.
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Brahim a tout simplement les larmes aux yeux.
Citons-le : « Merci de tout cœur pour votre site. Bon
courage. » Et il s’exclame aussi : « Vous serez toujours
les bienvenus à Alger ! ». Merci Brahim et pouvons-nous ajouter que
souvent, nous aussi, depuis quarante-quatre ans, nous essuyons tout comme vous,
une petite larme en regardant les photos de notre cher Clos-Salembier.
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Bourdine trouve ce site magnifique car il est né au
Clos-Salembier .Il a fait ses études à Diar-el-Mahçoul et à Fromentin. Il a
tenu à signer le Livre d’or. Je lui dis ma gratitude.
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Brigitte Ortéga elle aussi nous dit merci pour (nous citons) ce
super site. Elle a habité chemin Abdel Kader à la Redoute puis rue des Azalées.
Ses sœurs se prénommaient Astrid et
Lydia, son frère Michel. Elle recherche quelqu'un de là-bas qui la connaîtrait.
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Emile Monserrat avait ses grands-parents qui habitaient rue des
Iris, la villa Emile, à côté du couple Magrot. Face à la villa, il revoit un
petit immeuble de trois étages où habitait monsieur Guitare. Le grand-père
d’Emile a été contrôleur des bus T.A. puis contrôleur des marchés. Il jouait à
la pétanque sur un petit terrain situé à l’angle de la rue des Iris et de
l’avenue Fromentin. Emile a découvert notre site avec plaisir.
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Du Canada, Djamel Mouloud
Haddadi lui répond car il connaît la villa Emile (Djamel écrit au présent
alors que pour nous, bon gré mal gré, le passé est mort), la villa Emile qui
fait l’angle avec les escaliers de la rue des cyclamens. Il connaît aussi la
famille qui habite à présent dans cette villa. Il revoit très bien aussi le
petit immeuble situé en face et si ses souvenirs sont exacts, la famille – une
famille composée de beaucoup de garçons- qui demeurait dans cet immeuble, a
quitté le Clos aux environs de 1965. Djamel est né en 1959. Ses parents vivent
toujours au 12 de la rue des Iris.
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Henri Domenech est né à Bab-el-Oued en 1942 et il
est allé à l’école Franklin mais aussi à l’école de Dia-es-Saada entre 1953 et
1955. Ses parents avaient déménagé dans les nouvelles HLM de Diar-el-Mahçoul.
Henri n’a plus de photos de ces moments-là. Nostalgie ? Il aimerait
retrouver des copains d’école de cette période. Il demande si nous pouvons
faire quelque chose pour lui. Alors nous lançons un appel.
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L’animateur du site a tenté sa chance et a fait
passer une annonce dans l’Algérianiste n°
111 de septembre 2005.
Il avait été prévenu : « Les
collectionneurs ne sont pas généreux et gardent jalousement leurs
trouvailles. Il ne faut pas se leurrer. Tu n’auras pas de réponse.»
Et
pourtant, pourtant, une réponse est arrivée.
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Renée et Francis Rambert ont
envoyé sept cartes merveilleuses placées dans le chapitre Le Golf : le
bois de Boulogne, le Golf, la Redoute… De quoi se remplir des
yeux humides et en même temps, une amitié s’est créée.
Les deux couples vont se
rencontrer dans la région parisienne, peut-être pour évoquer leur jeunesse
passée là-bas. Francis sait raconter des histoires en sabir. Gageons qu’Edmond
Brua ne sera pas très loin.
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André Escobédo est un ancien du centre aéré Lung
des années 1951 et 1952. Il désire nous dire qu’il y a passé de bons moments.
Il se souvient du petit amphi fait de pierres où les enfants et les animateurs
répétaient les spectacles de fin de vacances.
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De nos jours, les centres aérés
n’ont rien à voir avec ce que les enfants ont connu à la Croix-Rouge. Il précise encore : « je ne suis pas
chauvin. Bravo pour ce site et longue vie. »
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Jean-René
Scebat, auteur d’un message
très plaisant à notre intention, nous précise
que ses deux sœurs Claudine et Martine ainsi que ses deux
cousins Alain et Bernard Darmon n’ont rien oublié de
leurs vacances d’été des années
1956-57-58-59. Il évoque au nom de tous les cinq, la
piscine et ses maîtres nageurs voltigeurs (Ah,
Jean-René, tu ne m’as pas oublié et ni Lucien
ni Mamèche. Nous
étions, c’est vrai, des voltigeurs à notre
manière).
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Le
diplôme des 25 mètres, pirouette cacahuètes,
la fête annuelle avec les parents, les pompons, le chien du
gardien Coco-bel-œil, les courses en autocar (plus
vite chauffeur, plus vite chauffeur, plus vite…), et
surtout la chanson :
Clos-Salembier
d’malheur On est comme des voleurs On est tous
enfermés Comme des vaches enragées…
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Tu
as en tête tous les couplets de cette chanson et tu nous
remercies chaleureusement. Nous avons ravivé en toi
de très bons souvenirs. Puis-je rajouter que notre
Clos-Salembier de malheur, nous l’évoquons
aujourd’hui (la preuve, ce site !) avec beaucoup de
nostalgie ?
Merci
Jean-René.
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Nacer
Rabah était bien jeune lorsque j’étais
moniteur au centre Lung, mais peut-être nous sommes-nous
croisés du côté de la rue des Coquelicots ?
Selon Nacer, notre centre Lung s’appelle aujourd’hui
Djenne Lakdare (djenne : jardin).
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Les
anciens bâtiments ont été transformés
en bureaux et salle des fêtes. Aucune comparaison avec le
quartier voisin du Golf qui a subi misère et dégradations.
Merci Nacer de nous rassurer car, tu le sais bien, par la pensée,
là-bas, c’est toujours un peu chez nous.
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Christian
Hugon a habité à
Diar-el-Mahçoul de 1956 à 1960 au n° 11 de la
place des Quatre Vents. Il a été moniteur deux étés
et en 1957 nous avons travaillé ensemble. Il nous a envoyé
des photos prises en 1957 dont une qui porte la mention :
Madame
Auriacombe et son staff. Que d’émotion en
voyant madame Auriacombe et des visages que je reconnais!
Christian, tes clichés sont aussi les miens et je les aime
tous. Tu nous contes ensuite dans le détail combien tu as
fait un voyage intéressant à Alger en septembre
2005. Les photos de ce voyage concernant le Clos-Salembier sont
au chapitre « El Madania aujourd'hui ». Les
visiteurs devront consulter le Livre d’or de ce site pour
connaître tes commentaires et être édifiés.
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Nous ne
savions pas si le petit château était une
construction antérieure à la conquête. La
question était posée. Nous avons aujourd’hui
la réponse donnée par Naceur
Benkherfallah.
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Il
affirme que cette construction date de l’émir
Ab-el-Kader, vers 1830 mais il n’a pas de date précise.
Merci Naceur, nos lecteurs sont informés.
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Fethia
Bouyahi est notre première correspondante
algérienne. Elle a grandi à Diar-el-Mahçoul,
au bâtiment n° 15. Elle lance un appel pour avoir des
nouvelles de ses camarades de classe et de mademoiselle
Allouache, institutrice en primaire dont elle garde un
très bon souvenir. Fethia nous promet une photo de groupe
scolaire. Elle a aimé ( elle aussi ! ) le quartier du
Clos-Salembier.
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Dany
a pris le bus K ou K barré pour se rendre en ville ou aux
GLEA (Groupes Laïques d’Etudes d’Alger, chemin
Yusuf, près du Champ-de-Manoeuvres). Connaît-elle le
site très intéressant des GLEA ?
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Sainte-Anne
fut son école primaire et elle a fréquenté
le célèbre lycée Fromentin. Elle habitait au
N° 5 chemin Abd-el-Kader. Elle s’exclame : «Que
de souvenirs remontent, jamais enfouis, toujours prêts à
resurgir ». Et elle ajoute : «Merci pour ce
site ».
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Jean
Soria est né au 177 de la rue
de Lyon, entre le Jardin d’Essai et le Marabout, près
du téléphérique. Il a fréquenté
l’école Caussemille, le collège du
Champ-de-manœuvres et a fini ses études à
l’Ecole Normale de la Bouzareah de 1957 à 1962. Il a
été moniteur au centre de la Croix-Rouge en 1959 et
1960 puis il est passé chef de groupe en 1961. Il nous a
envoyé d’intéressantes photos dont la piscine
en couleur. Il a quitté Alger le 13 juin 1962. Il vit
aujourd’hui aux portes de Paris.
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Jean-Pierre
Donnart a rempli quelques lignes
sympathiques dans notre Livre d’or. Il a retrouvé un
voisin, Timsi, de l’avenue Fromentin. Ils avaient le même
épicier, monsieur Joseph. Cela peut créer des
liens.
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Pas l’épicier mais l’avenue où
ils vivaient durant leur jeunesse. Un couscous est prévu
entre eux pour la rentrée de septembre 2005. Jean-Pierre
formule des vœux pour que vive longtemps le site du
Clos-Salembier.
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Naceur
nous informe que le centre de la
Croix-Rouge n’a pas bougé et il fait partie
maintenant du Ministère de la santé. Naceur et sa
famille vivaient dans le premier bâtiment situé
face au téléphérique. Il nous dit qu’il
est encore entrain de visiter notre site et il en a les larmes
aux yeux. Il interroge : « Marc,
puis-je te dire mon frère ? Oui ? Alors
mon frère je te prends au mot et j’en fais le
serment : je t’invite, je serai ton guide, tu iras où
tu voudras. Je suis un homme de parole parce que je suis
d’origine kabyle et tu connais les Kabyles pour leur
fierté ». Nous avons
gardé la copie de ses messages. Les phrases ont été
reconstruites par nos soins.
|
Jean
a découvert notre site avec émotion. Il a
vécu à Diar-es-Saada 22, Allée des Cascades
de 1954 à 1962. Il connaît le centre Lung et surtout
la piscine. Il allait s’y entraîner afin de passer le
brevet de sauveteur pour pouvoir, précise-il, encadrer les
colonies de vacances. Il a passé début mai 2005 une
semaine à Alger. Il n’a pu faire qu’un rapide
passage au Clos-Salembier. Il joint à son message une
photo des immeubles donnant sur le cimetière du boulevard
Bru.
|
Laissons-le parler à présent : « Les
bâtiments ont mal vécu surtout par manque
d’entretien et surpopulation, mais l’accueil des
Algériens est plus que chaleureux. Et l’on est
partout accueilli à bras ouverts. Félicitations
pour ce site ».
Je
te tutoie, Jean, parce que nous sommes allés ensemble à
l’école Molbert, rue Horace Vernet et peut-être
aussi que nous avons passé ensemble le brevet de
sauveteur. Merci de m'avoir contacté. Tu me donnes
franchement envie de retourner là-bas l’espace d’une
semaine. Revoir Alger…
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Djilali
recherche des coordonnées concernant l'Association
des amis de la Redoute et de Birmandreis.
Envoyer les renseignements sur notre site qui transmettra.
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Abdelkhalek
veut nous dire simplement que les embruns n’ont pas eu
raison des chevaux de Diar-el-Mahçoul et il nous fournit
la preuve en image, une splendide photo.
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Nous la publierons avec
son autorisation et nous en profiterons pour donner l’adresse
de son site, un site composé de photos toutes plus belles
les unes que les autres.
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Andrée
a trouvé notre site par hasard (le
hasard qui fait bien les choses) et elle déclare : «Quel
bonheur de se replonger dans ses souvenirs ». Elle a
vécu au 43 Porte de la Mer de Diar-el-Mahçoul.
« Moments d’émotion »
soupire-t-elle. Comme nous la comprenons. Pour nous aussi des
moments d’émotion et tous les jours depuis le mois
d’octobre 2004, date de lancement de notre site.
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Guy
a retrouvé le temps fabuleux de son enfance et a pu
revivre les étés passés avec les copains du
quartier, à la piscine Lung dont il a gardé la
carte.
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Mais, ajoute-t-il, le temps s’enfuit comme du sable
entre les doigts. Oui, Guy, le temps s’en va. Las !
le temps, non, mais nous nous en allons…
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Abderrahmane
vit au Clos-Salembier. Il semble étonné
de l’amour que nous portons à l’Algérie
et il nous dit mille fois merci . Réponse :
lorsque vous entendrez, Abderrahamane, bruisser les vieux arbres
autour de la piscine, pensez à nous qui vivons toujours
par la pensée dans notre cher pays perdu.
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Gaby
nous raconte : La salle des fêtes
de la rue Victor Barrucaud, comme la plupart des salles servait à
cette époque à tous les événements
locaux et joyeux. Pendant et après la deuxième
guerre mondiale, le bal du samedi soir et puis les mariages, les
baptêmes, etc. Il n’y avait pas de cinéma
alors il fallait aller un peu plus loin, à la Redoute.
Pendant la période où les Américains avaient
pris pied en Algérie, il y eut un cinéma dans une
baraque en tôle ondulée surnommé le
« tonneau ».
|
C’est dans ce
« tonneau » que les enfants et les
adolescents allaient voir des films d’outre-Atlantique qui
n’étaient pas doublés et bien sûr ils
ne comprenaient rien du tout. Lorsque les Américains sont
partis, le « tonneau » a été
transformé en marché couvert. Et le sport ?
Deux mots sur le sport qui a toujours passionné les
foules. Le Clos avait de bons sportifs, un club de vélo
nommé USHA, des boxeurs connus. L’équipe de
basket évoluait sous les couleurs de l’Union
Sportive du Clos-Salembier mais un jour l’USCS est devenue
le RAMA.
|
Simone,
par exemple, retrouve avec émotion les lieux de son
enfance et de son adolescence. Elle habitait le Ravin de la Femme
sauvage et elle se rendait à pied à l’école
du Clos-Salembier. Son école ? Il n’y en avait
qu’une avant la construction de Diar-es-Saada et de
Diar-el-Mahçoul et elle nous parle avec bonheur de la rue
des Tulipes et de la rue des Roses, deux rues bien indiquées
sur le plan.
|
Ralphy
se souvient du spectacle que nous avions joué (nous, les
moniteurs) à la façon des Frères Jacques,
sur les bords de la piscine, et puis aussi des matches de
foot-ball homériques (donc bruyants) entre une équipe
dite de Bab-el-oued et l’autre du Champ de Manœuvres
avec Moraly dans les buts et un garçon indigène
très rapide qu’on appelait Napoléon. J’ai
oublié, je l’avoue, Moraly, mais je revois bien
Napoléon.
|
J’ai encore dans la tête ces cris
des jeunes joueurs qui mettaient tant de passion à leur
jeu. Le stade est là, la photo a été prise
au deuxième trimestre de l’année 2005. Depuis
ces matches avec Moraly, Napoléon, Ralphy datent de 1955,
cinquante ans, oui cinquante ans nous sont tombés sur le
dos. Cinquante ans remplis de joie, de peine, un mariage, des
décès, des enfants, des petits-enfants. Des
descendants des Français de là-bas qui ne
connaîtront jamais la Croix-Rouge du centre Lung au
Clos-Salembier.
|
Dominique,
quant à elle, revoit un rosier grimpant blanc qui courait
sur une gloriette au-dessus du portail d’entrée et
de belles fleurs qu’on lui interdisait de cueillir. Elle se
souvient d’une arrière-cour où elle assista
pour la première fois au dépouillement d’un
lapin.
|
Théo,
pour se rendre au Clos-Salembier, empruntait le boulevard du
Télemly et passait par le très beau parc de
Galland. Ah ! Le parc de Galland ? Théo a-t-il
vu le tableau de Roméo Aglietti ? Les glycines du
parc de Galland ! Une pure merveille.
|
Puis Théo
continuait sur l’avenue Franklin Roosevelt et faisait une
pose à la petite église Sainte Marie. Il saluait
l’abbé Chabanis et continuait son chemin.
|
Charlette
et Francis ont revu avec émotion la piscine où
ils ont célébré leur mariage le 21 août
1958. Il y avait un bar sympathique, des tables et toujours de la
musique. Il semble que leur union tient toujours. Bravo !
|
Abdelkader
vit aujourd’hui au Sahara, au nord de Ghardaïa. C’est
avec joie, dit-il, et avec émotion qu’il a retrouvé
le centre aéré Frédéric-Lung du
Clos-Salembier, appelé communément
la Croix-Rouge. Il a passé deux années dans ce
merveilleux endroit (je cite) en 1956 et 1957 (nous nous sommes
forcément connus). Voici la piscine où il a appris
à barboter ... il y a 50 ans, et la tour sur laquelle il
grimpait sans doute, et qui se trouvait au milieu des pins .
|
La
tour, oui la tour! J’avais oublié d’en parler.
Elle était située près de la piscine et nous
y montions avec les copines. Merci Abdelkader, tu as de la
mémoire. Je me permets de te tutoyer puisque, en 1956 et
1957, nous n’usions point entre nous du voussoiement. Tu
possèdes un français de grande qualité.
Orthographe, syntaxe, parfait.
|
Jacques
Villard, cofondateur en 1973 et aux côtés de
Maurice Calmein, du Cercle Algérianiste, pense que le
texte et les photographies forment une page d’Histoire
d’Alger du temps de l’Algérie française.
|
Jean-Pierre
nous dit : « Que de souvenirs en voyant ces
photos. J’ai habité le bâtiment B de 1955 à
avril 1962 ». Jean-Pierre, 1962, l’année
où nous sommes tous partis avec, à l’époque,
un espoir de retour. Mais la France nous a happés :
Du travail, beaucoup de travail en ce temps-là, des
logements confortables nous ont été livrés
et souvent par nous achetés.
|
Des enfants sont nés,
des enfants à qui nous avons beaucoup parlé de
l’Algérie enjolivée par l’évocation
de notre jeunesse. L’Algérie, un pays qu’ils
ne désirent même pas connaître. Quant à
nos anciens, ils nous ont quittés après avoir écrit
une petite page de l’Histoire de France. Mes parents ne
liront pas « mon » Clos-Salembier.
|
Gérard
retrouve des souvenirs. Ses beaux-frères et les parents de
ces derniers sont nés au Clos-Salembier où il a
passé plusieurs mois de vacances et il se souvient de
l’avenue Fromentin et de la rue des Bleuets. Il souligne
que les villas étaient belles.
|
Ammad
envoie un bonjour à ceux qui ont élaboré ce
site extraordinaire et il veut tout simplement nous dire
combien nous serons toujours les bienvenus en Algérie,
l’Algérie, notre pays à tous.
|
Une petite
phrase toute simple (reconstruite par nos soins), écrite
dans un français hésitant et pourtant des mots qui
nous vont droit au cœur. Merci Ammad.
|

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Henri
retrouve dans notre site l’endroit où il a
passé son certificat d’étude en 1959. Il a
vécu à Diar-es-Saada de 1954 à 1962. Il
habitait bâtiment A Escalier 1, face au cimetière du
Boulevard Bru et de l’arrêt des trolleys K barré
et D. Il explique : « Je me souviens très
bien du centre de la Croix-Rouge qui se trouvait près de
notre bâtiment et nous y allions souvent avec des copains
frauduleusement (par-dessus les grillages) pour jouer. »
|


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Mérini
a vu le jour le premier novembre 1960 (donc il est né
Français-Musulman) et il a habité Diar-el-Mahçoul
Bâtiment1 simple confort. Il nous explique son émotion
en revivant son enfance et il retrouve les souvenirs de la
piscine. Il nous envoie une photo d’école de
1966-1967. Pour
la publication des photos de classe nous nous étions fixé
les dernières années 1962/1963. A bien y réfléchir
nous pourrions peut-être publier la photo de Mérini.
Nous allons tester la réaction de nos lecteurs et
visiteurs. C’est à eux qu’appartient
aujourd’hui ce site.
|
Timsi
vit en France. Il nous donne des détails que nous
reproduisons avec plaisir. Il est né en août 1953
(donc lui aussi est né Français-Musulman) au 32
avenue Fromentin. Il est allé à l’école
maternelle rue reine d’Astrid de Belgique. La directrice
s’appelait madame Roux et l’ institutrice madame
Singer qui habitait le Clos-Salembier. Il a fréquenté
l’école primaire de Diar-el-Mahçoul et sa
nouvelle maîtresse s’est alors appelée madame
Fromentin. Un autre instituteur portait un nom plus difficile à
retenir : Muscat Pieri de Angelis. L’épicier de
l’avenue Fromentin, c’était Joseph.
|
Maintenant
nous allons reproduire le texte de Timsi dans son intégralité.
Timsi a 53 ans et il n’est plus le gamin qui se promenait
avenue Fromentin ou boulevard Laurent Pichat. Nous allons
l’écouter s’exprimer avec beaucoup de sérieux.
Nous avons été sensibles à ses accents de
vérité. Voici : «Et un jour moi
aussi j’ai quitté mon beau quartier qui a été
défiguré par l’exode rural. Ils sont
venus de partout : Tebessa, Guelma, Souk-Ahras et moi j’ai
été obligé de quitter à mon tour le
Clos-Salembier qui est devenu invivable. » Timsi
dont nous aimerions avoir le prénom, remercie l’auteur
qui lui a fait revivre son enfance dans le plus beau quartier
du monde.
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Mizzi
nous dit qu’en ce qui concerne l’Algérie, plus
y a de sites et plus il veut en voir. Il semble insatiable et
trouve toujours du plaisir dans ses visites. Il lance un
appel : « Je recherche la famille Thibert
qui habitait le Clos-Salembier. Il y avait quatre frères.
Il semble qu’un membre de cette famille était
apiculteur. J’accepte tous renseignements concernant cette
famille. Merci à tous. » Et voilà Mizzi,
ton appel sera peut-être entendu.
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Annie :
« Merci mille fois pour tous ces souvenirs qui sont
remontés brutalement à ma mémoire. J’ai
été monitrice au centre Lung pendant deux ou trois
étés entre 1957 et 1960 et j’ai habité
Diar-el-Mahçoul les dernières années
d’Algérie. Annie, nous avons donc travaillé
ensemble l’été 1957 et nous nous connaissons.
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Mouloud
a été mon meilleur correspondant. Il est tombé
presque par hasard sur ce site et m’a aussitôt
contacté. Un français excellent qu’il écrit
avec une certaine verve. Gentil, correct, simple alors qu’il
domine par l’esprit. Je lui ai demandé de signaler
son passage dans notre Livre d’Or. Il n’a pas
refusé parce qu’il est trop poli mais il n’a
pas dit oui. A plusieurs reprises il m’a invité :
«Venez, venez, venez… »
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Hélas,
moi qui ai voyagé toute ma vie, je ne peux pas prendre la
décision de monter dans un avion pour Alger. La paralysie
me gagne. Je connais le Liban, la Syrie, l’Egypte, la
Cisjordanie, le Maroc, la Tunisie, la Turquie, que sais-je ?
Combien encore de pays musulmans ? Ma situation
professionnelle a été entièrement vouée
à l’aviation.
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Roger
a été moniteur au centre Frédéric-Lung
en 1958 et 1959 dans le camp des Bleus et le responsable
du groupe d’animateurs était un instituteur qui
enseignait à El-Oued. Bien entendu son nom de totem était
El-Oued. Peut-être que certains enfants et moniteurs se
souviennent, ajoute Roger, de cette période heureuse.
Annie et Roger, ces deux anciens
moniteurs ont connu eux aussi la piscine et se sont prélassés
sur les gradins entourés de verdure. Petit pincement au
cœur, n'est-ce pas?" .
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Des
noms, des prénoms, arrivent vers nous depuis des mois.
C’est inattendu. Nous y croyons sans y croire parce que
c’est trop beau.
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Il faut répondre, tenir une sorte
de comptabilité brouillonne, dire et redire mille fois
merci du fond de notre cœur. Une constatation : une seule
Algérienne nous a contactés.
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Au
soir de sa vie, le Chrétien que je suis dira peut-être
un jour dans ses prières : «L’an
prochain au Clos-Salembier… Inch Allah. »
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