Ce livre, Salut, derniers beaux jours dont je suis l'auteur, n'a pas été réédité depuis
longtemps. Je ne puis rien dire à ceux qui me posent des questions au sujet de
cet ouvrage de jeunesse. J’ai sous les yeux la lettre du critique de La Dépêche
quotidienne d’Algérie qui m’écrivait il y a quelques années : "Ne soyez pas
inutilement dur avec vous-même. Le style de ce récit était celui qu'il fallait
à l'époque". Je n’oublie pas que j'ai eu l'honneur d'être nommé dans
l'émission LECTURE POUR TOUS de
Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Max-Pol Fouchet et de la charmante Nicole
Vedrès disparue bien trop tôt, en 1965.
Il est maintenant disponible en format numérique Salut, derniers beaux jours
sous la direction de David Aubespin
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Dans le clair-obscur de ma mémoire, je me déplace par
étapes dans mes souvenirs. Ainsi, sur les collines qui bordent Alger, côté est, je distingue le Clos-Salembier, La Redoute, le Golf et, plus bas, Belcourt et le Hamma. Je revois le centre aéré du Clos où les enfants jouaient, chantaient,
riaient. A la piscine, ils apprenaient à nager et ils passaient leur brevet de 25 mètres ou 50 mètres. L’été, les moniteurs préparaient de grandes fêtes auxquelles assistaient les parents. Le nom du Clos-Salembier évoque pour moi les cités de
Diar-el-Mahçoul et de Diar-es-Saâda, le bassin des Tritons et celui des Dauphins. A Diar-El-Mahçoul, des bâtiments « simple confort »avaient vite été
construits et les bidonvilles alentour rasés. Le Clos, le Clos… Et si ces pages allaient devenir une machine à remonter le
temps ? Elles représentent surtout un peu de nostalgie et beaucoup de rêve.
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